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Récits autobiographiques
Titres
Résumés
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Ecriture bouleversante, par son courage, sa profondeur et sa simplicité, sur le quotidien dans le Paris de 1942 d'une jeune fille juive de 20 ans prise au piège de la politique vichyssoise. Hélène Berr affronte les difficultés croissantes, les humiliations (le port de l'étoile jaune, les multiples ordonnances), les discriminations, les arrestations, l'angoisse, tout en cherchant le réconfort dans la musique , l'amitié et l'amour. Un rien peut illuminer sa journée car elle a ce talent de voir le" beau mêlé au tragique"
Elle sera arrêtée le 8 mars 1944, déportéeà Auschwitz avec ses parents et ne reviendra pas de Bergen-Belsen.Elle y mourra en avril 1945, quelques jours avant la libération du camp.
Son journal, confié au Mémorial de la Shoah en 2002, sera publié en 2008.
Il est en cours de traduction dans 20 pays
A écouter l'émission "Feuilletons" de France Culture
Voir le site de l'exposition du Mémorial de la Shoah
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La narratrice se trouve à New
York , le 11 septembre 2001.
La violence des attentats la replonge dans un passé qu'elle
pensait fuir.
Fille du juge Boulouque, juge anti-terroriste des années 80
( les attentats de la rue de Rennes , l'affaire Gordji…), elle
évoque sa vie de petite fille bouleversée par les nouvelles
fonctions de son père, par l'intrusion de la peur(incarnée
par la présence permanente des gardes du corps) et par le suicide
de son père , le 13 décembre 1990. |
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Déporté
au camp d'Auschwitz en août 1944, à l'âge de
21 ans, Joseph Bialot a attendu presque 60 ans pour raconter cet
épisode durablement traumatisant. Malgré la difficulté
de son entreprise (on ne peut "décrire la mort vécue
en termes humains" dit-il en début de livre), il livre
ici un témoignage bouleversant, dans une langue énergique,
où se mêlent cynisme, humour, effroi, désespoir
et reconnaissance à l'égard de personnages lumineux. |
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Robert Linhart, un des chefs maoïstes de 1968 relate dans ce livre son expérience d"'établi".Ce terme désignait à l'époque l' intellectuel militant qui avait choisi de travailler dans une usine, en l'occurence ici, l'usine de Citroën de la porte de Choisy.
Il évoque ainsi le travail à la chaîne, les méthodes d'embauche, de surveillance et de répression mais également les mouvements de grève, de résistance
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"Dans un texte rédigé en 1939 et publié à titre posthume, le journaliste allemand Sebastian Haffner fait une chronique saisissante de ses expériences personnelles pendant l'époque de l'instauration du nazisme.D'une clarté et d'une autorité exemplaires, son récit rend palpables, donc compréhensibles, les circonstances de l'avènement du régime hitlérien. A cet égard, c'est un ouvrage dont la lecture, en plus de l'intérêt littéraire qui la justifie, est indispensable à la connaissance de notre temps" (présentation de l'éditeur)
A lire absolument les pages sur la dénonciation du "piège de la camaraderie". (p.416-434) " j'affirme avec force que cette camaraderie peut devenir un des plus terribles instruments de la déshumanisation"(p.417)
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Directeur des archives de la communauté juive de Varsovie, la Kehilla, Hillel Seidman , en juillet 42 , lors de la premier grande "Aktion" allemande (déportation et extermination des juifs à Treblinka), conscient de la gravité exceptionnelle de la situation, décide de tenir un journal "pour y consigner au jour le jour les événements concernant sa communauté".
Témoignage bouleversant, captivant et d'une lucidité extrême (abandon et solitude totale des juifs, absence préjudiciable d'un état juif, caractère unique de la tragédie), "d'un homme de foi, érudit, gardien de la mémoire de son peuple, face à l'extermination de celui-ci".
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Elisabeth Gille est la seconde fille d'Irène Némirosky, l'auteur, entre autres du très beau livre "le mirador"consacré à sa mère.
Dans ce récit autobiographique, elle décrit le bouleversement que provoque, en elle et autour d'elle, la révélation de son cancer. Avec ironie, lucidité, elle évoque son état , son rapport avec les autres (souvent hypocrites, saisis d'une compassion douteuse), le milieu médical. Dans un souci de détachement, les personnes présentes dans cet ouvrage ne sont jamais nommées mais simplement désignées par leur fonction ( le médecin , la fille, les urgences...)ou par le média (le téléphone) |
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Récit sur la répression soviétique et sur le goulag par une femme intellectuelle, historienne, membre du parti communiste,victime des purges staliniennes (arrêtée en 1937 pour crime politique imaginaire) .
Elle témoigne, dans ce 1er tome, de l'acharnement du parti, des arrestations arbitraires, des jugements absurdes d'un système qui broie impitoyablement ses membres, des conditions inhumaines de son emprisonnement, de son transport dans les plus lointains confins de Sibérie .
Elle évoque également la solidarité à travers les amies lumineuses, les quelques gardiens bienveillants, la communication clandestine, la résistance par la force de l'esprit et de la culture. |
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Par ce livre autobiographique , "Jean-Michel Delacomptée rend hommage à ses disparus. Leur offrant un tombeau littéraire, témoin de leur absolue présence " (Xavier Houssin, Le Monde du 21 décembre 2014 ). Cet hommage est celui rendu à son père biologique , représentant en librairie et à son père spirituel JB Pontalis.
"L'indicible sanglote en nous. Ce qu'on n'a pas dit, ce qu'on voulait dire, ce qu'il aurait fallu dire, le silence volontairement gardé ou gardé malgré soi, par crainte, agenda chargé, négligence. Il y a quand même quelquefois, à l'improviste, une image qui s'empare de nous. Un fait par lequel l'image du défunt surgit, une scène dans un film, une conversation entre amis(...), et alors on étouffe, et ce qui nous écrase éclate en sanglots." p.61 |
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