Venue de Dominique Reynié

le mercredi 10 avril 2019

Source de l'image Radio RCJ

Dominique Reynié est professeur à Sciences Po
 Directeur général de FONDAPOL  La Fondation pour l’innovation politique. Un groupe de réflexion qui se définit comme « progressiste, libéral et européen ».

Auteur de nombreux ouvrages de recherche en science politique, dont nous retiendrons les derniers consacrés au populisme, extrêmement éclairants sur les raisons du succès de ce mouvement tant sur le plan national, que mondial. : Populismes : la pente fatale, en 2011, et Les Nouveaux populismes, en 2013.
Et l’enquête internationale menée par Fondapol sur 26 pays en 2017 « Où va la démocratie »

Enfin, chaque année Fondapol publie l'Etat de l'opinion publique en Europe

Dominique Reynié est aussi une personnalité médiatique
A la télévision , vous avez été invité régulièrement par Yves Calvi dans  son émission « C dans  l’air Vous lui êtes resté fidèle puisque vous l'avez suivi dans sa nouvelle émission « l’Info du vrai » sur Canal Plus .
A la radio , sur France Culture , vous participez à  l’émission « L’esprit public » animée par Emily Aubry le dimanche à 11h.

Personnalité influente, vous avez fait partie des 60 intellectuels questionnés par le chef de l’Etat le 18 mars.

Aujourd’hui vous venez nous parlez de « L’Europe , de ses forces et de ses faiblesses »

Laurent Greilsamer, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire « le 1 » soulignait le 27 mars que "L'Euroscepticisme est l'opinion la mieux partagée et pourtant personne ne songe à quitter l'Union"
Le cas du Brexit dément et confirme cette déclaration.
Car si d’un côté l’Angleterre a choisi en 2016 de quitter l’Europe, cette décision a engendré une crise profonde au sein du pays , une division brutale entre les pro et anti brexit.
 Pour la première fois, des manifestations pro-Européennes ont eu lieu et à ce jour , beaucoup (53 %) de "Leavers " ont changé d'avis et reconnaissent avoir eu tort (cf. le cas le plus emblématique Peter Oborne le 9 avril 2019)

A ce jour, la rupture n’a toujours pas été consommée, l’acte du divorce sans cesse reculé. Quitter l’Europe n'est donc pas sans problème.

Mais cette difficulé n'implique pas pour autant une réelle adhésion . L'Europe inquiète , mobilise peu car comme vous le soutenez elle est « complexe, éloignée, désincarnée »
A quelques jours des élections, elle est menacée à la fois  par l’abstention  et le vote populiste
 Un tiers pense que voter ne vaut pas grand-chose et la tentation autoritariste concerne 1jeune européen sur 3

 Vous reviendrez sur le causes de ce désenchantement et sur les raison d’espérer, de lutter contre le déperissement démocratique, sur la possibilté de reprendre en main notre destin dans le contexte de la mondialisation  et donc de voter le 26 mars... (A.Lion)