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Mis à jour en mars 2017

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Venue de Victor Perahia

le jeudi 2 mars 2017

auprès de la division des 1eres

 

 

Présentation de l'intervenant

L'un des derniers survivants des camps nazis, Victor Perahia est né le 4 avril 1933 dans une famille juive .

Il est arreté le 15 juillet 1942, la veille de la rafle du Vel d'hiv, avec ses parents à St Nazaire.

Son père de nationalité turque et engagé volontaire sera déporté d'Angers le 20 juillet par le convoi 8 à Auschwitz. Il y sera assassiné.

Son grand-père sera déporté en juillet 1944 et également assassiné.

Victor Perahia est interné à 9 ans dans les camps de La Lande (en Indre et Loire), près de Tours, puis à Drancy, pendant 20 mois , jusqu'en mai 1944. Il sera alors déporté, avec sa mère, à Bergen Belsen près de Hanovre par le convoi 80.

Après une longue errance dans "un train fantôme"qui quitte Bergen-Belsen le 10 avril 1945, Victor Perahia sera libéré le 22 avril 1945 par les soviétiques

Il écrit en 2006, un récit autobiographique "Mon enfance volée", édité à compte d'auteur

 

Note sur Bergen Belsen

Source : Le mémorial de la Shoah

Camp de prisonniers de guerre en 1941, Bergen est devenu un camp de concentration en 1942. Il reçoit notamment des Juifs possédant la double nationalité ou citoyens d’un pays neutre, destinés à être échangés contre des prisonniers allemands. En avril 1945, c’est dans ce camp que sont acheminés de nombreux convois de déportés d’Auschwitz, de Buchenwald, de Dora, de Dachau, de Sachsenhausen : il devient alors un mouroir. Les Britanniques découvrent, à leur arrivée, d’immenses étendues de cadavres victimes de la faim, de la soif et du typhus. Des 50 000 victimes de Bergen Belsen, 35 000 personnes sont décédées dans la phase ultime, entre janvier 1945 et la libération. Le 13 avril, les SS quittent le camp après un accord de neutralisation passé avec l’armée britannique en raison du typhus. Lors de leur arrivée le 15 avril, il reste 60 000 survivants. Pendant plusieurs semaines, après la libération, les vivants cohabitent avec les morts. Ils sont si nombreux que les Britanniques ne parviennent pas à tous les enterrer, en dépit de la réquisition des SS et des soldats de la Wehrmacht. Le 21 mai 1945, les baraquements de Bergen et notamment « l’hôpital » sont incendiés pour enrayer l’épidémie de typhus. En raison d’une stricte quarantaine, ce n’est qu’à la fin du mois de mai que les derniers survivants seront évacués. Un laps de temps jugé scandaleusement long par certains. Bergen-Belsen devient ensuite un camp de personnes déplacées jusqu’en septembre 1950.

 

 

 

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