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Titres des romans

L'attentat de Yasmina Khadra
Edition Julliard, 2005
"Le bal" d'Irène Némirovsky
Edition Grasset, Les cahiers rouges; date d'édition 2005
"Un secret" de Philippe Grimbert
Edition Grasset ; date d'édition 2004
"Dans la guerre" d'Alice Ferney
Edition Actes Sud ; date d'édition 2003
"Les adieux à la Reine"de Chantal Thomas
Seuil.2002
"Une promesse"de Sorj Chalandon
Grasset.2006. Prix médicis
"La chambre" de Françoise Chandernagor
Gallimard.Folio, 2004
"Dora Bruder" de Patrick Modiano
Gallimard.Folio, 1999
"La porte des enfers" de Laurent Gaudé
Actes Sud, 2008
"La promenade des russes " de Véronique Olmi
Edition Grasset, 2008
"La délicatesse" de David Foenkinos
Gallimard, 2009
"Les heures souterraines" de Delphine de Vigan
Lattès, 2009
"L'annonce" de Marie-Hélène Lafon
Buchet-Chastel, 2009
"Ru" de Kim Thuy
Liana Levi, 2010
"Nous, Louis, Roi" d'Eve Castro
L'iconoclaste, 2015
"HHhH" de Laurent Binet
Grasset, 2010
"Les demeurées" de Jeanne Benameur
Edition Denoël , 2000
"Mensonges" de Valérie Zenatti
Edition de l'Olivier, 2011
"Retour à Killybegs" de Sorj Chalandon
Grasset, 2011
"Ils sont votre épouvante, vous êtes leur crainte" de Thierry Jonquet
Points, 2007
"Partages" de Gwenaelle Aubry
Mercure de France, 2012
"Les échoués" de Pascal Manoukian
Don Quichotte, 2015
Oh! éditions , 2011

Résumés

Tel-Aviv. Un “fils de Bédouin” naturalisé israélien est parvenu à s’imposer comme un brillant chirurgien membre de l’élite médicale universitaire. Un jour, sa vie bascule alors qu’il se trouve sur les lieux où vient d’être commis un attentat meurtrier.

Le sujet grave, le terrorisme, est traité dans ce livre de manière nuancée, au delà du manichéisme. Le narrateur, habité tout d'abord par un sentiment  profond de révolte et de haine, tente tout au long du récit de comprendre les raisons qui ont poussé sa femme à commettre un attentat

Dans les années 30 , un couple de juifs les Kampf s'enrichit soudainement après un coup de bourse "génial". La mère, Rosine, rêve de faire partie de la haute société .Elle s'apprête à donner un bal pour montrer à tous leur réussite flamboyante. Antoinette, jeune adolescente rêveuse et romantique souhaiterait y participer. Mais la mère s'y refuse catégoriquement(ne pouvant supporter d'afficher une fille déjà si grande, une rivale potentielle). Antoinette se vengera, sans préméditation, d'une façon implacable et glaçante

Après "la petite robe de Paul" (disponible également au CDI), voici le deuxième roman de Philippe Grimbert, psychanalyste de profession. Comme l'indique la 4eme de couverture ", l'écrivain explore de nouveau le territoire du secret, livrant cette fois, une part intime de sa propre histoire ".
Un Adolescent de 15 ans, fragile et malingre s'invente un frère "fort et glorieux". Apprenant ses origines juives, il découvre grâce à Louise, vieille amie de ses parents et confidente de l'enfant, un secret lourd et bouleversant
.(Prix Goncourt des lycéens)

Récit sur la Grande Guerre (1914) vue de l' intérieur, de manière très réaliste et effroyable à travers l'itinéraire de Jules, paysan landais, accompagné de son fidèle chien nourri d'un amour absolu pour son maître.Le livre s'attache égalementà relater la vie à l'arrière à travers les figures de femmes restées à la terre, en attente du retour des hommes.

Du 14 au 16 juillet 1789, l'auteur, directice de recherhe au CNRS, écrit avec un très grand réalisme la cour de Versailles "avec sa ménagerie, ses rats, sa crasse, sa froidure et son luxe" et heure par heure, la chute de la monarchie.Le témoin de ces instants tragiques sera la lectrice de la reine ,qui exilée à Vienne, égrène ses souvenirs.Prix fémina2002
"Nous sommes en Mayenne, une maison, "Ker Ael", à l'orée d'un village, . Dans cette maison, voici Etienne et Fauvette, un vieux couple qui n'a jamais cessé de s'aimer. La maison est silencieuse. Les volets fermés et la porte close. Nuit et jour pourtant, ils sont sept qui en franchissent le seuil. Sept amis, les uns après les autres, du dimanche au lundi, chacun son tour et chacun sa tâche"(présentation de l'éditeur) .
« La chambre » est celle du jeune roi Louis XVII, enfermé, à 8 ans, dans le donjon de la prison du Temple, pendant les heures noires de la Révolution Française, celles de la terreur.
Ce roman retrace avec fidélité (l’auteur est historienne) et avec un réalisme bouleversant, la lente déchéance de l’enfant , emprisonné dans un isolement absolu jusqu’à sa mort 3 ans plus tard.

Dans un "Paris-Soir du 31 décembre 1941", Modiano tombe sur un avis de recherche de Dora Bruder, passé par les parents de cette jeune fille de 15 ans..Il décide, presque 50 ans après, de mener l'enquête sur cette jeune fille, juive et fugueuse.

Au lendemain d'une fusillade à Naples, Matteo voit s'effondrer toute raison d'être.
Son petit garçon est mort. Sa femme, Giuliana, disparaît. Lui-même s'enfonce dans la solitude et, nuit après nuit, à bord de son taxi vide, parcourt sans raison les rues de la ville. Mais, un soir, il laisse monter en voiture une cliente étrange qui, pour paiement de sa course, lui offre à boire dans un minuscule café.(présentation de l'éditeur)

 

Une jeune femme, belle, Nathalie (prénom qu'affectionne particulièrement l'auteur) promise à un avenir brillant rencontre par hasard François, financier, "timide mais plein de vitalité" .C'est le coup de foudre. Ils se marient. Mais sept années plus tard , le malheur s'abat brutalement sur leur couple. Son mari meurt. "Son ultime maladresse". Enfoncée dans la souffrance de son deuil, elle renonce à une deuxième vie sentimentale . Jusqu'au jour où elle embrasse de manière totalement gratuite son collègue, jeune suédois discret, "doté d'un physique peu agréable", lecteur de Cioran . Elle sera dépassée par cet acte surprenant, et se laissera charmée .

 

 

Une jeune fille, Sonia, de 13 ans, abandonnée par une mère volage et un père lâche, est élévée à Nice par sa grand-mère.Cette " babouchka" est une exilée russe, abusive et protectrice, personnage haut en couleur, hantée par son passé (peuplé de disparitions, de meurtres) et animée par le désir de révéler la vérité sur Anastasia, la fille du tsar assassiné. Désir qui frôlera la folie. Sonia devra finalement veiller sur sa grand-mère alors quelle aspire à être comme toutes les filles de son âge, une enfant qui achète" des bagues coccinelles chez l’épicière, écoute Joe Dassin, dévore le pain au chocolat qu’une maman attentionnée lui apporterait tous les fins d’après midi à la sortie de l’école"….

L'auteur, ancien cadre d'un institut de sondage, évoque dans ce roman deux vies en parallèle : celle de Mathilde et de Thibaut. L'une, jeune veuve, mère de famille est cadre dans une entreprise tertiaire, l'autre médecin aux Urgences Médicales de Paris.

Delphine de Vigan relate leur tentative de survie dans une ville qui semble les engloutir: Mathilde doit affronter au sein de son entreprise un effroyable harcèlement moral ( orchestré par " une mécanique impitoyable") Thibault doit lutter, contre le désespoir d'un amour perdu.

Paul, 47 ans éleveur dans le Cantal veut rompre sa solitude.Il envoie une annonce à laquelle répond Annette, mère d'un petit garçon , résidant dans le Nord. Ce sera pour eux deux la difficile intégration dans un milieu hostile, silencieux, où la communication n'est pas échange. La douceur, l'amour pudique de Paul, la présence du chien de la maison et la beauté austère du paysage aideront à créer des liens forts et à faire une place à cette femme solitaire. Très beau roman sur les "taiseux de la terre" , sur "le silence rugueux" qui émane de ce monde paysan, "où les hommes et les femmes s'appliquent à rester vivants, le plus possible, dans la solitude des corps et des familles , dans l'âpreté des jours et leurs soudaines douceurs". ((Marie-Hélène Lafon, le 9 février 2009)

 

"Une femme voyage à travers le désordre des souvenirs : l'enfance dans sa cage d'or à Saigon, l'arrivée du communisme dans le Sud-Vietnam apeuré, la fuite dans le ventre d'un bateau au large du golfe de Siam, l'internement dans un camp de réfugiés en Malaisie, les premiers frissons dans le froid du Québec. Récit entre la guerre et la paix, "ru" dit le vide et le trop-plein, l'égarement et la beauté. (présentation de l'éditeur)

 

Récit sur les 17derniers jours de Louis XIV atteint de la gangrène. Face à la maladie, à la souffrance et à la peur de la mort, le masque royal tombe... L'angoisse, les remords l'assaillent.

"Ève de Castro écrit à la première personne, successivement dans la peau du roi et de l'homme. Sans concessions pour le roi qui n'a eu à l'esprit que la grandeur de la monarchie au mépris de ses sujets, elle nous rend l'homme attachant, à la fois stoïque et fragile, souffrant de ses erreurs et de ses faiblesses autant que de son mal, jusqu'à l'heure ultime. Jusqu'à ce qu'il devienne « la feuille qui attend l'aile du vent ». C'est beau, et fort. En un livre concis, sensible et nerveux, elle balaie le grand siècle. Elle connaît tout de Louis XIV, ses amours, son enfance, ses guerres, sa politique. Et ce roman des derniers feux du Roi-Soleil est aussi un passionnant livre d'Histoire".(Yves Viollier "La Vie", le 30/09/2015)

Le titre se réfère au surnom donné par les SS à Heydrich, «Himmlers Hirn heisst Heydrich» (Le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich).Chef de la Gestapo, chef des services secrets, il est également l'un des planificateurs de la solution finale. Laurent Binet raconte dans ce livre, au genre hybride ( documentaire et narration fantaisiste,entrecoupés de réflexions personnelles), à travers un travail de véritable historien en quête de vérité, la mission "anthropoïde"lancée par Londres, pour assassiner "le boucher de Prague" ."HHhH" devient un hommage exceptionnellement bouleversant aux deux héros de cette aventure, deux parachutistes tchécoslovaques, Gabcik et de Kubis.

La mère, La Varienne, c'est l'idiote du village. La petite, c'est Luce. Quelque chose en elle s'est arrêté. Pourtant, à deux, elles forment un bloc d'amour. Invincible. L'école menace cette fusion. L'institutrice, Mademoiselle Solange, veut arracher l'enfant à l'ignorance, car le savoir est obligatoire. Mais peut-on franchir indemne le seuil de ce monde ?(présentation de l'éditeur)

Ce court roman est l’histoire douloureuse et magnifique d’un déracinement : celui provoqué par le savoir. Grâce à son institutrice, la petite fille qui vivait jusqu’à présent dans une relation d’amour  fusionnelle, silencieuse,  voire primitive avec sa mère va découvrir la souffrance de la séparation : celle du sentiment de trahison,  celle de l’abandon de son monde originel, physique pour s’ouvrir à celui du langage, de l’écriture. Bel hommage également rendu au dévouement des enseignants incarnés ici par la jeune institutrice, qui malgré son échec premier , parviendra à semer en son élèves l’envie d’apprendre, l’envie de s’arracher à sa première "demeure" pour accéder  à celle des mots.

Valérie Zenatti, dans cette très belle collection "Figures libres", rend hommage à "son héros" l'auteur qu'elle traduit depuis des années : Aharon Appelfeld , au travers de multiples genres :biographie, autobiographie et même conte dans lequel elle mêle son histoire à celle d'Aharon au travers d'une forêt profonde

Extrait " faire semblant de goûter au bonheur est plus douloureux que se laisser aller à la peine, alors ils continuent à se bercer l’un l’autre. Le ciel de nouveau noir déverse des flots de neige au-dessus d’eux, ils tanguent ensemble, et chaque oscillation de leur corps abat un mur en eux, il y a tant, des murs et des murailles dressés à l’intérieur pour ne pas dire, ne pas ressentir, les protections érigées patiemment s’effondrent et les laissent démunis, mais être démuni à deux n’est pas comme être démuni tout seul.”

Après le roman (autobiographique) de Sorj Chalandon "mon traître" consacré à la guerre civile Irlandaise et à l'expérience douloureuse , personnelle, de la trahison, l'auteur poursuit son travail de deuil avec "Retour à killybegs". Il se met cette fois dans la peau du " traître". .Il va l'incarner et va le conduire jusqu'à sa mort en évoquant les mécanismes de la trahison. Pour Chalandon, on ne nait pas traître " Le salaud,c'est parfois un gars formidable qui renonce!"

 

 

Septembre 2005, Anna Doblinsky rejoint son premier poste en colllège à Certigny, dans le 9-3. Zone industrielle, HLM, trafics et bagarres entre bandes rivales, influence grandissante des salafistes, voilà pour le décor. Seul Lakdar Abdane, jeune beur très doué, sort du lot. Pourtant une erreur médicale va bouleverser sa destinée...(4e de couverture)

Le livre de Thierry Jonquet est un récit noir et réaliste sur la banlieue et l'école, rédigé après les émeutes de 2005 .

L'auteur décrit et dénonce avec subtilité (car il n'omet jamais la complexité des situations et des causes ) la difficulté de l'enseignement, la montée du radicalisme religieux et de l'antisémitisme, l'injustice sociale, la démission des enseignants eux-mêmes abandonnés par leur hiérarchie, la soif de vengeance qui conduit à la barbarie .

"En 2002, c'est la seconde Intifada. Sarah, Juive d'origine polonaise, née et élevée à New York, est revenue vivre en Israël avec sa mère après les attentats du 11 Septembre. Leïla a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie. Toutes deux ont dix-sept ans. . (présentation de l'éditeur)

Un roman" nécessaire et impossible" selon l'auteur, tiré de deux portaits d'adolescentes la kamikase et sa victime.Deux voies qui se répondent, se croisent .Deux histoires qui s'inscrivent dans les corps et dans les mémoires. "Tragédie d'un conflit essentiel de deux réalités inconciliables", "lutte du bien contre le bien" (Amos Oz),

Trois migrants clandestins venus d’horizons différents (Moldavie, Somalie, Bangladesh) se retrouvent « échoués » en France, en 1991,  dans la banlieue parisienne.
L’auteur décrit à travers une écriture souvent poétique (exemples p.46, p.117) leur solitude, leurs souffrances et humiliations, la misère ou la guerre à laquelle ils souhaitaient échapper. Ces hommes qu’on n’appelle plus par leur prénom (p.36) vont se révéler solidaires dans un monde impitoyable (les clandestins s’organisent en communautés p.145) cherchent une solidarité. Ils feront face ensemble aux drames

Très beau texte ( à la fois autobiographique et romancé) sur le deuil d'un père. La force du livre tient à la figure du narrateur, précisément " le fils"( mort subitement à 21 ans d'une méningite) qui observe, avec ironie et tendresse, son père.

Ce procédé original permettra de donner au texte un ton léger (voire parfois drôle), délivré de tout pathos mais riche d'émotion.

 

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