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Mise à jour en février 2013

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Venue d'Ida Grinspan

le mercredi 6 février 2013

 

Présentation :

Ida Grinspan est née le 19 novembre 1929 à Paris.

Ses parents sont des juifs polonais qui ont fui l'antisémitisme de leur pays.

Ida Grinspan acquiert la nationalité française par "déclaration volontaire" de ses parents

Elle a un frère, né en 1924. Son père est artisan-tailleur. Toute la famille habite dans le 19e.

Dès le printemps 1940, ses parents l'envoient à la campagne pour la préserver des bombardements. Elle est recueillie par un couple de fermiers des Deux-Sèvres (dans le hameau de Lié près de Melle). Elle est bien adoptée par le village de Sompt et fréquente son école, où elle excelle.

Sa mère est arrêtée à Paris lors de la rafle du Vél d'hiv en juillet 42. Son père et son frère pourront se cacher.

Ida sera arrêtée à son tour la nuit du 30 janvier 1944, déportée à Auschwitz. Elle a 14 ans. Son père sera déporté ultérieurement le 31 juillet 1944.

Elle sera évacuée d'Auschwitz le 18 janvier 1945 (elle se retrouve au camp de Ravensbrück) .

Ida est libérée après 16 mois de déportation, au début du mois de mai 1945 au camp de Neustadt.

Elle a écrit son histoire avec Bertrand Poirot-Delpech dans un livre intitulé "Jai pas pleuré"

 

Compte rendu de la rencontre :

Le but d'Ida Grinspan est de témoigner de ce que les hommes ont fait aux autres hommes

Ses parents fuient l'antisémitisme et se réfugient en France. A l'époque ce pays est considéré comme celui des droits de l'Homme (dans lequel les juifs, à la Révolution, ont été émancipés)

Dès 1940, application des lois anti-juivres par l'Etat de Vichy .

La présence des allemands à la campagne est très discrète. Ida mène une vie normale jusqu'à l'arrestation de sa mère, le 16 juillet 1942 ( Rafle du Vel d'Hiv). Certains juifs avaient été avertis de cette rafle par des policiers et ont pu être ainsi sauvés. La mère d'Ida, incrédule, reste à Paris mais conseille à son mari et à son fils de se cacher.

Ida, après son arrestation, en janvier 44, sera transférée à Drancy . On la laisse croire à un regroupement familial en Allemagne. Cet espoir ne la quittera plus.

De Drancy elle est conduite, en bus, à Bobigny , dans une gare de marchandises. Les soldats SS prennent le relais des gendarmes français. Le sentiment d'abandon est très fort.

Dans le wagon plombé, les conditions de vie sont épouvantables. Se crée une solidarité pour préserver leur pudeur. Après 3 nuits, l'eau manque, l'air devient irrespirable. Les déportés pensent avoir atteint le pire.

L'accueil à Auschwitz se fait dans la brutalité (coups et cris "Raus", "Schnell" )

Par chance, un seul SS est à la sélection. Ida parvient à se mettre dans le groupe des femmes qui rentreront dans le camp.

Suivent les épreuves de la nudité, du froid, du tatouage, de la douche glacée, de la soupe infâme, de la perte de nom.

Sur les 1500 personnes du convoi, 1229 seront gazées.

Après avoir survécu, une nouvelle fois grâce à l'entraide, à "la Marche de la mort", Ida arrive à Ravensbrück. Puis ce sera le camp de Neustadt (où il n'y pas de chambre à gaz).

Lors de la Libération, Ida est malade, réfugiée à l'infirmerie .Elle a été sauvée par Wanda, une jeune polonaise.

Les américains puis les russes investissent le camp.

Refusant de se faire soignée en Allemagne, Ida est rapatriée en avion en France. Elle retrouvera son frère

 

 

 

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